Ce carnet a pour objectif de présenter le travail de terrain des étudiants du Master 1 Médias, communication et villes numériques, de l’Institut français de presse (Université Paris-Panthéon-Assas).
Crée dans le cadre de l’atelier d’écriture : outils d’observation de la ville, tout au long du semestre, nous allons analyser le paysage urbain de la ville, les usages qui sont faites de l’espace public par la pratique quotidienne et les représentations qui en découlent.
A partir de différents travaux en Sciences Sociales nous étudions – par une approche transdisciplinaire – l’espace urbain, ses usages et la perception des usagers. Comment voit-on la ville ? Comment se donne-t-elle à voir ? Nous mobiliserons pendant les séances une variété de matériaux (archives, dessins, photographies, cartes, vidéos…) et une pluralité de méthodes (observation directe, entretien, questionnaire, séquence visuelle…). La théorie étudiée est éclairée par des exemples pratiques d’enquêtes menées par des sociologues, anthropologues et géographes et urbanistes sur le sujet.
Dans la démarche d’une lecture collective des paysages urbains, nous adoptons ici un regard « par-dessus l’épaule » des citadins. Nous nous intéressons plus particulièrement aux images de la ville qui sont construites par les habitants dans leurs pratiques quotidiennes. Par conséquence, nous nous interrogeons aussi sur quels instruments peuvent être utilisés pour analyser les représentations de la ville d’aujourd’hui, marquée par l’hypermobilité et l’hyperconnectivité.
« La ville reste bien le lieu problématique où la relation symbolique (celle qui permet de penser l’un et l’autre comme complémentaires) est mise à l’épreuve – ce qui nous confirme que, à travers les problèmes dits urbains, c’est la question politique et anthropologique de la surmodernité qui est posé. S’il est difficile de créer des lieux, c’est par qu’il est encore plus difficile de définir des liens » (Augé, 1994 : 171).